Épisode 85

Repenser l’offre de services pour les enfants qui ont un TSP - avec Ismaël Mériouma-Caron

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Lorianne Lacerte - Icône - Apple podcastÉcouter sur GoogleÉcoutez sur Spotify

Des camps de jour, il y en a pour pas mal tous les goûts.

Des camps de musique, des camps pour perdre du poids, des camps de mathématiques… La liste est longue, voire interminable ! 😅

Mais savais-tu qu’un camp de jour pour aider les enfants qui ont un TSP (trouble des sons de la parole) a déjà vu le jour, et que ses résultats étaient pas mal cool ?

Pour t’en parler davantage, j’ai enregistré l’épisode 85 avec Ismaël Mériouma-Caron, un collègue orthophoniste qui a eu le privilège de participer à ce camp (tant à son organisation qu’à son déroulement).

Lis la suite pour en savoir plus ! 🤓

Qu’est-ce que le TSP ?

Avant de plonger tête première dans le sujet, faisons un petit détour pour revenir à base : le TSP, c’est quoi au juste ? 🤔

Eh bien, imagine que tu sois en train de colorier un dessin. Devant toi, tu as des crayons de couleurs de toutes les teintes imaginables, et tu te sens vraiment inspirée. Mais étrangement, quand tu essaies de choisir une couleur, c’en est une autre qui vient se glisser dans ta main ! 

Avoue que ça serait pas mal stressant, et même frustrant ! 😬

En fait, on pourrait dire que c’est un peu ce que vivent les enfants qui ont un TSP. Ces enfants voient toutes les couleurs et savent à quoi elles servent, mais quand ils essaient de « dessiner leurs mots », souvent, ils ne prennent pas tout à fait la couleur qu’ils voulaient. Ils entendent bien les sons, mais les mettre ensemble pour que tout le monde comprenne, c’est comme essayer de colorier sans dépasser, mais avec des crayons qui ne vont pas toujours là où on veut.

Le TSP, c’est un véritable défi qui nécessite de la compréhension, du soutien et une dose généreuse de patience. Mais, bonne nouvelle ! Avec les bons outils et un peu d’aide (spoiler alert : comme celle proposée dans le camp de jour), des progrès impressionnants peuvent être réalisés.

Alors, prête à en apprendre plus sur ce camp de jour pas comme les autres et comment il pourrait ouvrir de nouvelles portes pour les enfants avec un TSP ? Accroche-toi, la suite promet d’être aussi enrichissante qu’inspirante ! 🚀

Mais juste avant, si tu veux plus d’informations, tu peux consulter l’épisode 13 de L’orthophonie simplement, dans lequel Ismaël explique en détail ce qu’est le TSP. (Eh oui, c’est peut-être pour ça que son nom te disait de quoi. 😉)

Le projet de recherche qui a tout commencé

Le TSP, en particulier la dyspraxie verbale, a toujours fasciné Ismaël.

Donc, depuis un bon moment déjà, l’idée de faire plus pour cette clientèle lui trottait dans la tête. Avec quelques collègues orthophonistes du centre de réadaptation, Ismaël a eu un déclic : malgré toute leur bonne volonté, il leur manquait quelque chose pour vraiment faire la différence auprès des enfants atteints de dyspraxie verbale. Et bam ! ✨ Une communauté de pratique a vu le jour, jetant les bases de ce qui allait devenir une vraie révolution dans leur approche. Ensemble, ces orthophonistes se sont lancés dans une quête des meilleures pratiques, en se demandant : « quelles méthodes utiliser ? » et « comment offrir le meilleur à ces enfants ? ».

Très vite, ils ont réalisé que, au-delà des techniques, l’organisation même des services joue un rôle clé. L’innovation s’est imposée d’elle-même, invitant l’équipe à penser en dehors des boîtes traditionnelles.

Et voilà que l’idée a pris son envol, aboutissant à la création d’un camp d’été unique en son genre pour les enfants atteints de la dyspraxie verbale, principalement ceux en fin de maternelle et en début de primaire. Ce camp, c’est le fruit de tous les efforts de l’équipe, mélangeant les meilleures stratégies en dyspraxie pour offrir une expérience incroyablement enrichissante et adaptée aux enfants. 

Parce que le problème, c’est que les approches communes en lien avec la dyspraxie verbale, elles ne sont pas tout à fait adéquates.

Qu’est-ce que je veux dire par là ?

Eh bien, les études le disent : l’intensité des interventions (pratiquer et répéter plus), c’est vraiment crucial pour le TSP sévère.

Mais dans la vraie vie, qu’est-ce qui arrive ? Les enfants ont une rencontre en orthophonie une fois par semaine, ou aux 2 semaines, ou chaque mois… Bref, vraiment pas assez !

Est-ce que c’est parce que plusieurs rencontres par semaine, ce serait impossible ?

Pour le savoir, Ismaël s’est lancé avec un objectif en tête : montrer que c’était possible et efficace de voir ces enfants de manière intensive. 💪

Ismaël travaille déjà pour l’UQTR (l’Université du Québec à Trois-Rivières), qui est reconnu pour son programme d’orthophonie. Ça a donc ouvert la porte à un projet de recherche passionnant avec deux cliniciens du CIUSSS (le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux) et deux professeurs. Ce partenariat a été un véritable tremplin, surtout pour tout ce qui touche à la méthodologie — un aspect crucial pour s’assurer de l’efficacité des interventions.

Leur projet ? Des thérapies intensives 3 fois par semaine pour les enfants dyspraxiques, testées à travers un essai contrôlé randomisé. 

Dans la pratique, les enfants étaient divisés aléatoirement dans 2 groupes : un groupe d’intervention intensive, et un groupe d’intervention classique. 

Les enfants du groupe des « intensifs », ils étaient vus en orthophonie 3 fois par semaine pendant 30 minutes chaque fois. Les enfants du groupe « classique », ils voyaient l’orthophoniste pendant la même durée, mais seulement 1 fois par semaine.

Malgré les sceptiques, qui doutaient de la faisabilité du projet, l’équipe d’Ismaël était déterminée à prouver que c’était non seulement possible, mais bénéfique de voir les enfants plusieurs fois par semaine.

Et quelle aventure ça a été ! 🤩 Des séances de thérapie 3 fois par semaine, en plein hiver… Pas évident ! Mais l’histoire d’une grand-maman, qui se déplaçait en autobus 3 fois par semaine avec son petit-fils pour ses séances, témoigne de l’engagement incroyable des familles. Cette expérience a changé la manière dont Ismaël envisage les projets : au lieu de voir les obstacles, il se concentre sur ce qui est le meilleur pour les clients.

Ensemble, Ismaël et les membres de son équipe ont opté pour un modèle réaliste, pas trop loin de ce qu’on peut attendre dans un cadre de réseau normal, mais suffisamment intensif pour faire une différence significative. Et ça a marché ! Les premiers jours ont été intenses (fallait s’y attendre dans un projet sur l’intensité ! 😂), mais rapidement, tout est devenu naturel, comme si c’était la routine.

Bien sûr, Ismaël cherchait à garder les pieds sur terre avec son projet, parce qu’il sait bien que certaines études proposent des thérapies au rythme un peu irréaliste de 5 fois par semaine. 3 fois par semaine, c’était un bon compromis !

Et penses-y : si tu vois le même enfant 3 fois par semaine, son dossier doit être pas mal présent dans ta tête. C’est ce qu’Ismaël a remarqué : il se trouvait beaucoup plus efficace parce qu’il n’avait pas besoin de se replonger dans le dossier de l’enfant avant chaque rencontre. Des fois, Ismaël avait vu le même enfant la veille, donc disons que le dossier était pas mal frais dans sa mémoire !

Mais qu’en est-il des résultats de l’étude ?

Au premier coup d’œil, on aurait dit qu’il n’y avait pas une grande différence entre les groupes. Mais en creusant un peu, Ismaël et son équipe ont remarqué que le groupe des « intensifs » avait ses particularités, vu que les enfants avaient été répartis au hasard. Partis de plus loin, ces enfants avaient tout à gagner, progressant à leur rythme, peut-être pas autant en comparaison directe avec les autres, mais significativement pour eux.

En affinant leur analyse, Ismaël et son équipe ont vu plus clair. En réalité, les enfants du groupe des « intensifs », surtout ceux avec des défis plus sévères, ont vraiment tiré profit de l’intensité des séances. On parle d’une amélioration qui frôle les 47 % pour eux en termes de pourcentage de consonnes correctes (PCC) — le jauge pour mesurer les progrès —, tandis que les autres se situaient autour de 25 %. 

Wow ! 🤩

La naissance du camp de jour

Lorsqu’on parle de TSP sévère, 2 approches sont assez reconnues :

1. La DDTC

La DTTC, ou « Dynamique Temporelle et Tactile de la Communication », c’est une méthode révolutionnaire qui aide les enfants à mieux sentir et contrôler les mouvements de leur bouche quand ils parlent, grâce à des techniques qui mettent l’accent sur le rythme et le toucher. L’idée, c’est de rendre l’apprentissage de la parole plus concret et plus accessible, en utilisant des gestes, des tapotements et des mouvements pour aider les enfants à produire les bons sons au bon moment. 

2. La conscience phonologique intégrée

La conscience phonologique intégrée, c’est un peu comme le super-pouvoir de jongler avec les sons qui composent les mots, mais dans notre tête. Cette approche vise à aider les enfants à comprendre et manipuler les sons de manière plus consciente et détaillée. 

Imagine que chaque mot est un casse-tête sonore. Eh bien, cette méthode enseigne aux enfants comment assembler et démonter ce casse-tête, reconnaître les pièces (les sons), et voir comment elles s’agencent pour former des mots. C’est super utile, surtout pour les jeunes qui ont besoin de renforcer leur capacité à lire, à écrire et à parler clairement. 

Bref, Ismaël et son équipe voulaient intégrer ces 2 approches aux thérapies traditionnelles individuelles, et ils ont trouvé une solution. 

Le meilleur des 2 mondes, on peut dire.

Tu as deviné ?

Oui, je parle du camp de jour ! 🙌

Ce camp de jour, il a permis de mélanger les 2 approches avec des séances one-on-one pour créer une expérience ultra complète en groupe. 

Les enfants venaient pour des séances individuelles axées sur la motricité le matin, et l’après-midi, ils plongeaient dans le monde de la conscience phonologique, 4 fois par semaine. 

Tout ça, c’était une partie d’un énorme projet de recherche pour montrer qu’un camp spécialisé en orthophonie, ça pouvait vraiment changer la donne en intégrant les meilleures stratégies connues pour ces jeunes.

Encore une fois, ses connexions à l’UQTR ont été super utiles pour Ismaël. Il a pu tisser des liens solides avec le CIUSSS pour donner vie à ce projet. 

Au total, le camp s’est tenu 2 fois, la première dans le cadre du projet de recherche. Avec 2 superviseurs et 4 stagiaires en orthophonie, ils ont pu offrir un service top-notch aux enfants du CIUSSS et leur montrer un tout autre modèle de service. 

Les stagiaires, même si elles étaient crevées après ces semaines intenses, ont adoré l’expérience. C’était intense, mais tellement gratifiant 🙌.

Il y avait même des étudiantes (venant d’un autre domaine, mais intéressées par l’orthophonie) qui jouaient le rôle d’animatrices pour mettre de la vie dans le camp. Bref, c’était l’aventure du siècle pour Ismaël et son équipe !

Ce qui me mène justement à te mentionner…

8 avantages du camp de jour pour les enfants ayant un TSP

Évidemment, je ne pourrai pas tous les nommer, mais en voici quelques-uns !

1. L’estime de soi des enfants a été améliorée

Ismaël et son équipe ont vraiment pu observer une vibe de solidarité entre les enfants. Ils ont commencé à se rendre compte qu’ils n’étaient pas seuls à avoir des défis, que oui, chaque enfant a ses propres luttes, mais qu’ensemble, ils peuvent les surmonter. 

Et devine quoi ? 

Ça a fait grimper en flèche l’estime de soi chez beaucoup de jeunes. 📈

Les commentaires des parents là-dessus ? Incroyables. Les parents n’ont pas arrêté de nous dire à quel point cette expérience avait été bénéfique pour leur enfant. 😍

2. Les cliniciens ont pu voir les enfants dans un contexte naturel

Ismaël dit qu’en tant que clinicien, c’était VRAIMENT gratifiant de pouvoir côtoyer les enfants tous les jours dans un cadre naturel. 

Parce qu’on s’entend que quand un enfant vient nous voir dans notre bureau, il n’agit peut-être pas comme il le fait dans la vie de tous les jours. On peut tomber sur une mauvaise journée, l’enfant peut être mal à l’aise et donc refuser de parler, l’enfant peut être plus énervé qu’à l’habitude parce qu’il reçoit plein d’attention tout d’un coup… 😅

Mais le fait de voir les enfants plusieurs semaines de suite, tous les jours, dans un contexte naturel, c’est génial ! 

Franchement, ça semble avoir apporté une richesse incroyable au camp de jour.

3. Une belle synergie s’est développée entre les enfants

Un autre bonus de cette aventure, c’est la magie de la synergie qui est née entre les enfants qui partagent des défis similaires. 🤝

Cette connexion a été particulièrement palpable dans les groupes axés sur la conscience phonologique. Ils ont fait des progrès énormes, et ça, les parents l’ont bien remarqué ! Quand Ismaël et son équipe ont retrouvé les parents pour discuter du premier bulletin scolaire en septembre, leurs retours étaient unanimes : les avancées étaient impressionnantes. 😊 

4. Les enfants ont développé un plus grand intérêt pour la lecture

Évidemment, avant le camp, les enfants n’étaient pas nécessairement de grands fans de lecture. 

Mais au fil du temps, ils ont découvert que les livres pouvaient être de véritables trésors cachés. Une amitié inattendue avec les mots et les histoires s’est formée progressivement, et les enfants ont commencé à montrer un enthousiasme tout neuf pour la lecture.

Suffit d’y donner une chance (et de choisir le bon livre) pour réaliser que la lecture, c’est loin d’être ennuyeux. 😉

5. Les enfants sont devenus plus conscients de leurs erreurs

Un autre changement est devenu visible : les enfants sont devenus plus attentifs à leurs erreurs de parole. Cette nouvelle conscience les a même parfois menés à s’auto-corriger, sans que les moniteurs aient à dire quoi que ce soit. 

6. Les bris de communication ont été réglés plus facilement

Les enfants avec un TSP rencontrent parfois des obstacles quand ils essaient de s’exprimer parce que leur message ne passe pas toujours clairement. Mais tu sais quoi ? Avoir d’autres personnes autour, qui comprennent et aident à naviguer à travers ces moments, ça a vraiment fait une grosse différence. 

En effet, il y a eu beaucoup d’échanges au camp, ce qui a demandé aux monitrices de s’adapter et d’apprendre à décoder les besoins de communication des enfants qui ont un TSP. Ce n’est pas tous les jours (même si on baigne dans le domaine de l’orthophonie) qu’on a l’occasion de travailler avec des enfants qui font face à des défis de communication aussi intenses. Des fois, devant un enfant qui a du mal à se faire comprendre, on peut se poser des questions sur son intelligence ou sur les émotions qu’il éprouve, surtout quand la frustration de ne pas être compris monte.

Mais heureusement, le soutien était au rendez-vous ! Une psychoéducatrice était là pour épauler l’équipe du camp, prête à intervenir si les choses chauffaient un peu. Malgré quelques étincelles par moment, tout s’est super bien passé, transformant les défis en moments de réussite collective. 🤩🙌

7. Les interventions étaient diluées

Autre chose qu’Ismaël a adoré du camp, c’est qu’il a pu diluer ses interventions.

Si tu es en train de penser à du Kool-Aid qui goûte un peu trop l’eau, ce n’est pas du tout ce que je veux dire ! 😆

Par « diluer », je veux plutôt laisser entendre que les enfants ne se sont pas fait bombarder de stratégies pour les aider avec la parole. Mais, en même temps, il n’y a pas eu de perte de temps.

En tant que clinicien, on sait bien qu’on ne peut pas se concentrer uniquement sur la parole avec un enfant pendant une heure d’affilée sans risquer de le tanner. Alors, on élargit souvent notre intervention à d’autres objectifs, qui sont importants, oui, mais pas nécessairement prioritaires. 

Le fait d’avoir les enfants avec eux pendant 3 semaines, ça a donné l’opportunité à Ismaël et à son équipe de vraiment se concentrer sur la parole des enfants. Ils n’étaient pas pressés par le temps, donc ils ont pu y aller à plus petites doses, mais plus régulièrement. 

8. Tout le monde avait un sentiment de fierté

À la fin de l’aventure, tu sais comment tout le monde se sentait ?

Fiers. Ils se sentaient fiers.

Fatigués, oui. Les semaines avaient été intenses. 🥱 Mais ils étaient tellement fiers d’eux, de ce qu’ils avaient réussi ensemble.

Que ce soit pour le professionnel, ou bien pour le parent ému de voir son enfant progresser en parole, en conscience phonologique, et même socialement au sein du groupe, cette expérience a été enrichissante à plusieurs niveaux. 😍

Si tu as un projet, ne te concentre pas sur les obstacles !

Ismaël te le dirait : ce qui fait vraiment décoller un projet, c’est la magie du travail d’équipe. Dès qu’une idée géniale pointe le bout de son nez, capable de changer des vies, le partage et la collaboration prennent tout leur sens. 🤝

Parce que, entre nous, même si on rêve tous de donner le meilleur service, la réalité des ressources (ou leur absence) nous freine parfois. Mais avec un peu d’astuce et de réflexion, on peut transformer le service en quelque chose d’efficace et personnalisé. Ça, on peut le faire ENSEMBLE.

Ismaël insiste : ne laisse pas les « what ifs » et les obstacles imaginaires te paralyser. Sinon, tu risques de ne rien faire du tout. Et ce serait dommage, parce que c’est sûr que tu aurais quelque chose de beau à contribuer si tu ne faisais que prendre un tout petit risque. 🥺

En passant, les conseils que je te donne ici ne s’appliquent pas seulement aux grands projets de groupe. Dans ta pratique quotidienne, peu importe ton domaine, tu rencontres sûrement des défis similaires. Ce sentiment de « je ne peux pas faire ça » ou « c’est plus simple de laisser faire » ou « je n’ai pas le temps », tu connais ça ? 

Si c’est ton cas, je vais te présenter un « what if », un bon ! 

What if… tu balayais tout ça pour laisser place à l’innovation ?

Attention : je ne te dis pas d’être rebelle et de ne pas respecter les règles. ❌ Elles sont là pour une raison. Mais pour s’améliorer, on doit parfois penser au-delà des contraintes. Et tu sais quoi ? Parfois, les contraintes qui nous font le plus peur, ce sont celles qu’on s’imagine dans notre tête. 🤭

Je t’invite donc à partager tes idées brillantes. Et surtout, n’oublie jamais que le meilleur service que tu peux offrir, c’est celui qui est adapté à ton client. Tu bâtis ton service autour du client, not the other way around.

Alors, es-tu prête à casser les barrières (respectueusement) et à innover dans ta pratique, comme l’ont fait Ismaël et son équipe ? 

Let’s go ! 🌟

Si ma vision t’interpelle, je t’invite à te joindre à moi pour du mentorat professionnel ! C’est un accompagnement sur mesure qui t’aidera à innover dans ton domaine et à devenir le professionnel que tu as toujours rêvé d’être. 🤩

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